GENIUS de Michaël Grandage

Publié le par Brigitte Sabban-Weyers

GENIUS de Michaël Grandage, écrit par John Logan, adapté du livre écrit par A. Scott Berg, avec le sublime Colin Firth, l’étonnant Jude Law, mais aussi Nicole Kidman et Laura Linney.

Il fait partie de ces films qui restent en mémoire quelques jours après l’avoir regardé en salle.

Le travail d’un éditeur, sa relation avec un auteur, le rapport entretenu avec l’écriture, les livres, la lecture, le processus créatif, tous ces thèmes me passionnent. Curiosité de voir comment on peut mettre en image une histoire qui parle d’écriture, de travail, de passion.

Ce n’est certes pas le premier film qui retrace une partie de la vie d’un créateur, qui plus est, un écrivain, mais ce film-là m’a fasciné, intrigué, intéressé.

Je n’avais jamais remarqué, avant ce film, que le terme en anglais EDITOR, signifiait EDITEUR mais aussi, dans notre métier MONTEUR. Que la relation d’un éditeur avec l’auteur est peut-être proche de celui qu’exerce le monteur avec le réalisateur. Dans le film, l’éditeur, toujours vêtu de son chapeau, dans n’importe quel circonstance, répète sans cesse à l’écrivain qu’il est le seul auteur, que c’est son livre, son œuvre. Il est là pour l’aider à sortir le livre qu’il a en tête, l’histoire qu’il veut raconter, et il a un respect infini de son travail.

Comme j’aimerai que cette relation-là soir toujours celle qui relie les auteurs et leurs éditeurs aujourd’hui, les producteurs avec les scénaristes et réalisateurs également. Je sais que c’est encore le cas, parfois.

Publié dans CINEMA, CREATION

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