THE KILLING de SØREN SVEISTRUP

Publié le par Brigitte Sabban-Weyers

Arte a l'excellente idée de diffuser l'intégralité de la série THE KILLING sur sa plateforme.

Avec une joie assez indéfinissable, j'ai donc revu le premier épisode. 

Revoir tous les comédiens, Sofie Gråbøl, Lars Mikkelsen, Ann Eleonora Jørgensen,…

Réentendre la musique de Frans Bak

Retrouver l’écriture de Søren Sveistrup ou la mise en scène de Burgen Larsen

 

J’avais oublié que la comédienne Ann Eleonora Jørgensen était présente dans la première saison de la série, je l’ai surtout apprécié dans la série plus récente de Adam Price AU NOM DU PERE.

J’ai regardé la série en 2012, peu après la première diffusion d’ARTE l’année 2011 il me semble. On me l’avait recommandée et je suis devenue très vite accro : l’atmosphère de cette série, les personnages auxquels on s’attache très vite, le déroulement des différents fils narratifs. C’était à la fois nouveau, addictif et terrifiant à la fois. Au moment où je découvre cette série, je traverse une période difficile personnellement, et, chose étrange, je me réfugiais en regardant les épisodes de cette série.

 

Après le succès décalé me semble t’il car la série date de 2007 et que le public international l’a découverte quelques années plus tard. Les plateformes que nous connaissons aujourd’hui étaient soit inexistante, soit balbutiantes.

 

Dans mon souvenir ( qui est peut-être faux) c’est suite au succès de cette série qu’il y a eu une multitude de séries ou de fiction unitaire dont le point de départ était le meurtre ou la disparition d’enfant. Aucune n’a jamais été à la hauteur de THE KILLING.

Dans mon souvenir aussi, la meilleure saison est la 1ère, vient ensuite la 3ème puis la 2ème.

 

Je vais donc les revoir toutes, retrouver le plaisir ou non de certaines intrigues, me questionner sur ce qui fait que cette série est si différente alors qu’il s’agit là encore de polar. Questionner les histoires, leurs mises en image, les choix de décors, de musique. Profiter de cette rediffusion pour découvrir ce qu’on ne peut pas voir lors d’un premier visionnage.

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